Lorsque je suis partie, je t'aimais encore. Même arrivée là-bas, je parlais de toi avec mon cœur, mes tripes, tu étais en moi. J'aimais parler de toi, de ton calme, de tes colères, de ton côté indomptable... Pourquoi est ce que je parle de toi...de nous au passé ce soir? Est ce un signe? Depuis mon retour je ne cesse de penser à l'Autre. Lorsque je souris à tes côtés, c'est parce que je pense à l'Autre. Si je suis heureuse, c'est que je suis gorgée de souvenirs avec l'Autre. Je n'ai plus envie d'essayer de t'apprivoiser. Je ne sais plus si je t'aime. Pourtant écrire ces mots me fais mal. Tant d'années passées ensemble.
Mais l'Autre est là à présent.
Dix ans que je l'observais. Jusqu'à il y a encore une semaine, je la résumais en couleur (verte, bleue, rouge, noire), en quelques mots (sommets, pics, remontées), en quelques émotions (peur, adrénaline, vitesse )...
Et puis, cette année, elle s'est ouverte à moi. Elle m'a dévoilée ses secrets dans le calme, le silence, la douceur. Aujourd'hui, je ne peux plus la résumer. Elle vit en moi. Sa faune, sa flore, son eau sous toutes ses formes ( glace, neige, torrent, cascades, ...) coule dans mes veines. En la quittant hier matin, chaque kilomètre était un déchirement. Et aucun des kilomètres me ramenant vers toi me soulageait.
Oui, Je te suis infidèle depuis une semaine. Infidèle car je continue à te regarder, à t'écouter, à te sentir, à te toucher, mais ce n'est pas à toi que je pense quand le plaisir est là.
Tu vois, je n'ai jamais voulu te nommer.
Alors ce soir je ne nommerais pas l'Autre.
Mais l'Autre est là à présent.
Dix ans que je l'observais. Jusqu'à il y a encore une semaine, je la résumais en couleur (verte, bleue, rouge, noire), en quelques mots (sommets, pics, remontées), en quelques émotions (peur, adrénaline, vitesse )...
Et puis, cette année, elle s'est ouverte à moi. Elle m'a dévoilée ses secrets dans le calme, le silence, la douceur. Aujourd'hui, je ne peux plus la résumer. Elle vit en moi. Sa faune, sa flore, son eau sous toutes ses formes ( glace, neige, torrent, cascades, ...) coule dans mes veines. En la quittant hier matin, chaque kilomètre était un déchirement. Et aucun des kilomètres me ramenant vers toi me soulageait.
Oui, Je te suis infidèle depuis une semaine. Infidèle car je continue à te regarder, à t'écouter, à te sentir, à te toucher, mais ce n'est pas à toi que je pense quand le plaisir est là.
Tu vois, je n'ai jamais voulu te nommer.
Alors ce soir je ne nommerais pas l'Autre.